23 septembre 2008
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Cette missive est la dernière d’une série de billets - sur les évènements politiques internationaux –régulièrement publiés, près d’un an durant, sur ce blog.
En raison de mes études, je n’aurais plus la disponibilité nécessaire, lors des deux années qui viennent, de continuer l’entreprise de réflexion – personnelle – amorcée ici.
En espérant reprendre, plus tard, ces « affaires » là où nous les avons laissés aujourd’hui, je vous dis à bientôt ; en vous souhaitant de rester dans le souci constant du Monde, afin de ne pas le laisser à d’autre que nous !
P.S: un dernier mot sur l'actualité -
L'Empire occidental est mis à mal par la montée de puissances parallèles (la renaissance du déterminant russe - la Géorgie s'en est mordu les doigt, grand bien lui fasse -, mais surtout l'explosion de la Chine, à qui il ne manque que la composante politique d'une puissance déjà omnimondiale).
On a affaire à un monde que d'aucuns veulent appeler "néopolaire" (ce qui ne ne veut rien dire), alors qu'il pourrait devenir, à terme, "apolaire" (hantise des puissances occidentales, puisqu'il consacrerait l'échec de l'aventure "politique" européenne et viderait les structures héritées de la guerre froide, et en premier lieu l'OTAN, de toute leur substance). Dans un monde apolaire, il n'y a qu'un moyen d'exister: en marquant sa différence. A défaut de pouvoir s'exprimer en européen, il faudra que la France se repositionne non pas en bloc (occidental), mais en puissance régulatrice, évitant les alliances stratégiques d'ensemble pour se concentrer sur chaque cas où il faudra qu'elle donne de la voix, quitte à la donner un jour sur un même ton que la Russie, et un autre sur un même ton que les Etats-Unis. Ainsi, il ne saurait plus y avoir des intêrets communs en général, mais des intêrets communs particuliers (comprendre: au cas par cas).
Malheureusement, Sarkozy - qui voit le monde en couleurs primaires plutôt qu'en nuances - n'est pas l'homme qui opérera le repositionnement de la France dans le Monde, puisqu'il tente, au contraire, de la ramener sous le giron des vieux parapluies éculés que tente de brandir un bloc occidental en déclin.